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Quand le déni de réalité cache une tendre réalité
Publié le 08/03/2023
Merci beaucoup pour votre commentaire. C’est vrai que j’écris et je publie et parfois je ne me relis pas assez. J’ai donc corrigé les temps et il ne me semble ne pas en avoir oublié ! Merci pour votre appréciation.
Quand le déni de réalité cache une tendre réalité
Publié le 07/03/2023
Bonsoir Evelyne, votre récit est touchant. Il est toutefois difficile à comprendre car il ne suffit pas que le fond soit excellent, la forme doit suivre. Prenez le temps de relire, tranquillement. Ne vous précipitez pas pour publier ici ou ailleurs. Attendez un peu et revoyez les phrases, les temps, la structure. Votre histoire est un diamant mais taillé comme il l'a été, il a perdu bien trop de son potentiel. Bien cordialement de la part d'un lecteur qui donne simplement son avis qui n'est qu'un avis. ;-)
Inextricable
Publié le 03/03/2023
Bonjour Illenio, quelle superbe participation. D'abord on ressent en vois l'habitude d'écrire, car le texte est bien écrit, bien mesuré. L'idée est originale, personnifier dans un premier temps la facture, l'humaniser pour rendre compte d'une situation , je dois le dire, assez touchante. C'est écrit simplement et ça fonctionne. Le final est malin, la féee, le comptable qui se réveille, rêve, réalité. J'ai envie de croire à cet histoire. merci Illenio
Inextricable
Publié le 01/03/2023
Bonsoir et bienvenue LLenio, une très belle participation. On plonge dans ce quotidien précarisé comme jamais ou chaque choix conditionne le juste après, une intolérable injustice. Avant on disait je gagne ma vie, et maintenant c'est je gagne ma survie. Je suis d'accord avec les amis sur ces excellents passages très bien écrits, vraiment bravo. Je sens également comme une sorte de contrainte sur la chute, qui vous oblige et on le ressent dans la lecture, cependant je trouve que l'idée est pas mal du tout... poussière tu redeviendra poussière et injustice tu redeviendra injustice, sur l'autel du profit. Franchement une très belle première participation et j'espère qu'il y en aura d'autres. Le nouvel atelier proposé par Jean-Luc vient de sortir, il s'appelle "Oups" et se trouve dans l'onglet en haut "Appel à textes". A plus tard.
Inextricable
Publié le 28/02/2023
Il y a beaucoup de jolies idées dans cette proposition fort bien pensée :-) Beaucoup de belles phrases, comme celle-ci, si jolie avec cette idée de bateau en pliage. "Devant sa colère, je voudrais tant qu'on me transforme par pliage, en bateau pour larguer les amarres, aller au large ou en avion prendre mon envol, mais je ne suis qu'un vestige cellulosique d'un fier arbre sacrifié à qui on a choisi un autre destin que son don d'oxygène." Bravo. Comme Patrice, je sui par contre déçu de cette fin qui est tellement plus banale que tout ce qui est dit avant. Donc, pour ma part, je m'arrête à la fin de "moi, mince feuillet sans résistance, posé à côté du carnet des dépenses, m'enserrent dans sa main et me jette."... parce que c'est déjà une fin. Merci
Inextricable
Publié le 28/02/2023
La lettre ! Je ne savais pas comment y rentrer. J'ai évité l'obstacle avec une cabriole. Vous êtes parvenu, contrairement à moi, à remplir complètement dans le défi. L'idée de cette lettre, qui a de l'empathie pour le destinataire qu'on entend et qu'on voit, ainsi que sa famille, est brillante. J'ai particulièrement trouvé bien écrit : - "Sur la table à côté de la Bible, je me cache, dépouillée de mon enveloppe déchirée mais chargée du montant à payer et près de moi, le carnet des dépenses effectuées et de celles à venir." - " c'est bien moi qui apporte ce lourd fardeau, aussi noir que l'encre imprimant ce nombre fatidique à payer." Par contre, je n'aime pas la fin. J'ai eu l'impression que vous cherchiez une chute et le coup du rêve, bon, c'est un peu facile. Pour moi, le texte se serait avantageusement terminé sur "(...)m'enserrent dans sa main et me jette." Mais ça n'engage que moi qui n'ai aucune compétence académique qui validerait mon avis. ;-) Bravo encore ! Cordialement, Patrice.
Le champ des barbares
Publié le 27/02/2023
Ton témoignage, Fabien, me touche profondément, sincèrement. Nous sommes parfois des carapaces dont il n'est pas facile de cerner les forces et les fragilités qui y vivent dedans. Tu me donnes-là un élément puissant pour mieux te connaitre, et pour mieux cerner qui peut se trouver de l'autre côté d'un fusil, parmi la diversité des possibilités. Un immense merci, d'autant que je n'ai aucun mal à comprendre le doute, les interrogations et sans doute les souffrances qu'un tel vécu peut engendrer.
Le champ des barbares
Publié le 26/02/2023
Bonjour Jean-Luc, tes mots si justes m'ont pris à revers, comme à la guerre.. Une guerre pour moi ancienne, lorsque j'étais militaire, pour suivre les traces d'un grand-père grand militaire. Quels choix fait-on lorsqu'on est jeune.. Un régiment, le premier régiment de chasseurs parachutistes.. Un grade, lieutenant, et puis des hommes que l'on commande, une guerre insensée comme elles le sont toutes, des vies prises, à côté, des camarades, un trou dans la tête, et ceux d'en face, pas mieux, pas pire que nous, des frères humains bon sang, nos frères humains... et leurs vies que l'on prend, et de leurs vies que j'ai pris.. et qui me hantent avec l'âge de raison, qu'ont laissé ces hommes au bout de la balle qui les a anéantis, une mère, un père, une soeur, une fiancée, des enfants à venir jamais nés, jamais chéris.. Merci mon ami pour tes mots
Le discours de Victor Hugo contre la misère
Publié le 26/02/2023
Comme Patrice, merci pour ce "rappel" qui ne l'est que pour ceux qui acceptent de l'écouter, peut-être de le comprendre. Quand à en faire "bon usage"... ce sera pour d'autres humanités. Il n'y a que le premier paragraphe pour lequel j'oppose en force mon désaccord (la souffrance est une loi divine) : puisque nous avons créé Dieu (au mieux en a-t-on fait une hypothèse) pour nous dédouaner de nos faiblesses et de nos crimes, serions-nous à ce point masochistes pour nous imposer la souffrance ?
Rencontre avec Thomas Gunzig
Publié le 26/02/2023
Entre le roman et l'autobiographie, il y a ce qui m'intéresse le plus : l'analyse de ce que l'on fait de ce que l'on a vécu (si ce vécu peut avoir un intérêt pour autrui), notamment la capacité d'introspection et la compréhension d'autrui, et l'utilisation de cela pour narrer une histoire forte, avec des messages. En ce sens, c'est ainsi que je pense l'écriture, avec l'espoir d'être lu. Après, le reste... être reconnu... c'est trop commercial et trop temporel pour moi :-)
Rencontre avec Thomas Gunzig
Publié le 26/02/2023
J’apprécie beaucoup ce texte, et en particulier l'avant dernier paragraphe pour sa franche réalité. La phrase qui m'étonne le plus est : "Lorsque Thomas Gunzig relit des oeuvres qu'il a jadis écrites, il est surpris car, il se reconnaît mais il comprend qu'il a changé. Il ne pourrait plus écrire ce qu'il a écrit. C'est un autre lui, avec d'autres priorités." Elle me donne une vision de la diversité que sont les personnes qui écrivent. Car pour ma part, je suis exactement l'inverse. J'ai retrouvé il y a peu (retraite oblige ?) plusieurs écrits de mes 13 à 20 ans, et j'ai été frappé de ce qu'ils pourraient être aussi vrais aujourd'hui, tant dans le fond que sur la manière d'écrire. La richesse en vocabulaire en moins, les fautes d'orthographe en plus :-)
Le champ des barbares
Publié le 26/02/2023
Je dois te dire, Patrice, que durant plus de trente ans je n’ai écrit que dans la douleur. Ces mots n’en sont donc qu’un reflet. Part, est une faute sans l’être ! En écrivant Pars, je trouvais laid ce mot, très laid, même. Mais sa sonorité m’a convenu plus qu’avec tout autre mot. J’ai fait le choix d’une liberté « poétique » de l’écrire avec un « t » pour signifier autant l’injonction verbale que tout ce qui « fout » le camp, pour cet homme, dans cette horrible réalité : le temps (part), son enfant (part), l’espoir (part). C'est son désespoir. Mais tu fais bien de le souligner, c’est qu’il manque sans doute un petit quelque chose pour que ce soit perçu. Je vais y réfléchir. Merci.
Le champ des barbares
Publié le 26/02/2023
Ces quatre scènes (sortie de cave, hôpital, usine azovstal, rue) sont la traduction, fidèle à mon esprit, de témoignes effroyables de gens ordinaires devenus extraordinaires par ce qu’ils ont vécu et filmé, parce qu’ils témoignent pour en rendre compte au monde. Toute l’incompréhension que cela impose interroge une fois de plus l’histoire et ce qu’est l’humain, ce qui l’habite. Ça me replonge bien malgré moi dans les années noires de mes 12-24 ans ou la terreur de l’autre, par l’invisibilité et l’imprévisibilité de ce qu’il peut être, m’ont poussé à vouloir comprendre. À 17ans, j’ai fait plus de cent kms en vélo pour me rendre au camp de concentration de Natzweiler-Struthof : l’effroi, sans comprendre ! À 18 ans, je suis allé à Oradour-sur-Glane (avant les aménagements « touristiques »), puis y suis retourné : l’effroi, sans comprendre ! À presque 20 ans, ce fut à nouveau de même à la cathédrale Saint-Michel de Coventry, en Angleterre, ou lors d’expositions sans filtre sur Beauvais, 1940, ou Le Havre 1944 ou, un an plus tard sur les lieux des côtes de Normandie. Mes premiers éléments de doute et mes premières certitudes, bien qu’infiniment en deçà de ce que j’ai besoin de comprendre, sont arrivés par l’aller et retour, au propre comme au figuré, entre les deux Guernica : l’œuvre de Piacasso au musée de la reine Sophie à Madrid, et la ville de la côte nord d’Espagne. Depuis 10 ans, je vais de temps en temps à Belchite (Aragon), qui est pour moi la plus grande et effroyable énigme : celle d’un peuple contre lui-même ! La comparaison avec le peuple russo-ukrainien est forte et la vision du lieu est exactement celle de tous ces bourgs martyrs ukrainien, cathédrale et couvent compris dont on a les images sidérantes à la télé. Seule la poussière et l’odeur y sont en moins ! En écrivant Le Champs des Barbares, c’est tout cela qui vit aussi en moi, et je l’ai écrit inondé de larmes, pale exutoire, et de la colère de me sentir si impuissant ! Dons et gestes sont si rien pour ceux qui meurent chaque jour. J’ai peur de mourir sans comprendre, c’est vraiment la plus grande douleur de ma vie, et sans doute de bien d’autres vies ! Sans pouvoir dire pourquoi, il me fallait écrire ce poème avant le 24 février. Merci Léo
Le discours de Victor Hugo contre la misère
Publié le 25/02/2023
pour ce rappel. Les mots n'ont pas pris une ride et les gouvernants ne les ont toujours pas entendus. C'est bien normal, comment le pourraient-ils du haut de leurs salaires volés, du haut de leur culture borgne !
Le champ des barbares
Publié le 25/02/2023
Encore une autre tonalité dans ta tessiture. J'ai juste une question, tu écris à plusieurs reprises "pars !" mais avec un "t". J'ai essayé de comprendre pourquoi mais je n'y suis pas parvenu. Est-ce une faute ou quelque chose m'échappe-t-il ?
Le champ des barbares
Publié le 25/02/2023
C'est magnifique, et c'est terrible de dire cela sur un drame aussi sinistre et funeste. Tes mots sont pesés et les images sont fortes : "Le gel les figera, comme il fige tout Dans ces parterres de cadavres sans fleurs," et "la pluie de fer" m'ont particulièrement marqué. Ce père méconnaissable qui revient pour disparaître à tout jamais montre bien la puissance de dévastation des guerres, ce qu'elles brisent à tout jamais, celles et ceux qui lui résiste sont de toute manière déjà amputés de tant d'humanité et de joies passées... Merci Jean-Luc, merci.
Rencontre avec Thomas Gunzig
Publié le 25/02/2023
Les premiers romans sont toujours très autobiographiques de façon globale, et une fois ce premier roman écrit, il semble que ce soit très compliqué d'en faire naître un second pour celles et ceux qui ont peu d'imagination. Le travail d'un écrivain repose sur l'imaginaire certes, mais surtout sur un travail de recherche et de documentation pour commencer, et de veille aussi, très importante pour tenter d'anticiper les thématiques du moment, et puis ensuite c'est beaucoup d'observation et de psychologie, beaucoup d'autres lectures mais aussi de films aussi. et même de la musique pour se plonger dans des émotions spécifiques. Et puis pour de grands auteurs cela a aussi été question de drogue et d'alcool, mais bien évidemment je ne le recommande pas. Un roman ne vient jamais comme cela, c'est beaucoup de travail et d'abnégation, et je pense, une curiosité insatiable... avec tout de même un peu de temps à consacrer aussi. Merci pour ce partage Patrice.
SORTILÈGE ( (version longue de Métamorphose)
Publié le 22/02/2023
Merci beaucoup Jean- Luc pour les conseils et les compliments. C’est encourageant!
écrire
Publié le 22/02/2023
d'une personne qui "fait son travail" et on se met à y croire. Ce petit coup de pouce tellement essentiel. J'ai aussi parfois fait l'inverse. Je me rappelle d'un groupe qui était venu jouer à Paris, je faisais le son. Les musiciens étaient très mauvais et il n'y avait rien entre les lignes qui aurait pu faire penser que ça allait s'arranger mais, ma foi, c'est assez courant et il n'y avait pas là matière à être agressif. Par contre, le chanteur était beau garçon et prétentieux. Il avait amené ses groupies et sa copine. La salle était donc tout acquise pour ce concert plutôt médiocre. Après le set, le mec arrive près de moi, j'étais à la table de mixage, il était avec sa fiancée. Il était sur un nuage, le gars, tellement sûr de son talent, de son charisme, de sa musicalité, toutes ces qualités dont il était absolument dénué. Il m'a dit "Alors, t'as aimé ?" Je me rappelle de ma réponse : "Bah, il reste du travail quand même. Beaucoup ! Mais pourquoi pas ? Le travail peut, dans une certaine mesure, compenser le reste."
écrire
Publié le 22/02/2023
Bravo à toi Patrice. Ta prose évolue et la façon de la proposer aussi.. Et il faut du courage, du travail, pour sortir la phrase qui convient avec tout ce qu'il faut dedans sans trop en faire, sans trop forcer l'écriture. Bien écrire, ce n'est pas écrire bien, c'est réussir à faire passer par les mots quelque chose de personnel. Je me souviens de la première fois que j'ai osé faire lire ma tambouille à un comité de lecture. Ce n'était pas très bon, ampoulé. Cela manquait de tout. À l'époque, un certain Philippe solers m'avait fait parvenir cela: " Votre texte n'est pas bon! Mais il y a ce petit quelque chose entre les lignes, caché, qui me fait penser que ça le deviendra! Continuer de travailler.. J'ai toujours gardé cela à l'esprit..
Extrait "épouse"de la 2e partie des démons : "Le président des Etats-Unis d'Amérique".
Publié le 20/02/2023
je ne te dirai pas ça. Je te remercie de persister avec moi. Je vais regarder très vite à tout ce que tu viens de me dire. Je suis encore en train de faire des corrections et des améliorations à la première partie. Je comprends comment un grand nombre de relectures est nécessaire pour aboutir. Merci tellement de m'aider à ce travail. ;-)
Extrait "épouse"de la 2e partie des démons : "Le président des Etats-Unis d'Amérique".
Publié le 20/02/2023
Le sujet est triste à mourir. C'est pour cela, qu'il ne sera que esquissé. J'éviterai comme ça le pathos. On arrivera très vite dans la troisième et dernière partie qui donnera tout son sens à la première et à la très courte seconde. ;-) Merci pour ton retour sur le tout début de cette partie seulement à l'état d'ébauche. ;-)
Murmure
Publié le 20/02/2023
Bonsoir. Commentaire tardif, réponse tardive, mais c'est fortuit. Merci à vous de vous être attardée sur mon mur.
Extrait "épouse"de la 2e partie des démons : "Le président des Etats-Unis d'Amérique".
Publié le 20/02/2023
Pour ne pas répéter ce que dis Léo et auquel j’adhère, tant tu étais dans l'infini détail avec Martine, je préfère continuer à donner mon avis sur l'écriture elle-même et ce qui me fait un peu buter. 1- dans l'énumération qui se termine par "j'avais une femme et j'avais deux filles", en supprimant le "et" cela renforce l’énumération. C'est plus joli. 2 - Une inversion serait mieux pour "C'est curieux comme mot, non, "épouse" ?", en donnant "C'est curieux comme mot, " épouse", non ?" 3 - Cette formulation n'est pas belle ! "pas parce que, comme je l'ai dit," 4 - si tu veux être cohérent face au lecteur, tu ne devrais pas remettre le mot épouse" après en avoir critiqué sa laideur. dans "Mon épouse, Lili, je..." , par exemple. 5 - dans ce qui sui, je n'ai presque rien compris : "Après que l'armée m'ait licencié ; officiellement parce que je n'avais pas le profil, officieusement parce, selon eux, que je n'étais pas suffisamment intelligent, Intercom m'avait fait relever des compteurs électriques et des compteurs de gaz pendant douze moins. Marié et chômeur, j'habitais..." 6 - et pour cet autre extrait c'est à peu près pareil "Ça, la boîte de nuit où je bossais encore et le chômage en plus du salaire de Lili qui travaillait à deux tiers temps au Delhaize d'Enghien nous permettait de mettre du beurre dans les épinards" top compliqué ! 7 - C'est con, mais je trouve moche le "qu'on", le "on" et la répétition du verbe avoir dans l'extrait "La maison qu'on avait achetée, Lili et moi, on l'avait notamment choisie". Tu peux faire tellement mieux. 8 - pas compris les coup des canaris et de la buanderie "Durant les dix ans qui nous séparaient des canaris et de la buanderie". 9 - enfin, le "parce que le rock, il a besoin de", ce n'est pas joli non plus. Maintenant, tu as le droit de me dire que je suis très très ch..... ":-))
SORTILÈGE ( (version longue de Métamorphose)
Publié le 20/02/2023
Je ne compare pas cette "version-là" à la précédente, mais j'y recherche ce qui me charme le plus. Ceci, par exemple : "les enfants se mettent à hurler eux aussi. Le grand frère a pincé le plus petit , il appelle papa, l’autre appelle maman et la main me rejette sur la table. Aïe j’ai mal! C’est plutôt bon signe si j’ai mal, cela veut dire que je suis vivante." C'est vivant, en mouvement, tellement plausible. Et puis, j'adore aussi cet autre extrait : "Je suis peut-être au purgatoire, dans une zone où je dois réfléchir à mes futurs combats. Au fond je ne suis pas si mal, allongée sur cette table .Je me repose. Aucune information ne me martèle la tête au point d’en pleurer. La guerre, la nature qui se transforme, et disparaît, les gens dans la rue, la souffrance partout. Et les armes, la course au progrès." Elle exprime tellement les doutes et les colères, les envies de baisser les bras, de profiter de l'instant présent, de pester et de le crier... Nos incertitudes, quoi ! " Par contre il y a des petites révisions à faire : "TiensJ’aperçois" - "combats.." - "piste de de réflexion", par exemple :-))
écrire
Publié le 20/02/2023
Sans le regard d'autrui... nos écrits ne sont rien ! C'est banal de le dire, et pourtant. Offrir au regard de tous ou de quelque-uns des mots, des pensées doit être un acte "courageux", puisque cela n'a de sens que si l'on peut accepter (et quoi que l'on en fasse ensuite) les appréciations, bonnes ou mauvaise, les indifférences, les suggestions... C'est fondamentalement l'essence de ce type de plateforme, sans jamais en oublier le sens vrai de son existence inscrit dans l'humanisme, la tolérance, la bienveillance, le plaisir de l'échange et des jolis mots, jolies tournures. L'analyse que tu fais de ton travail, au travers de cet extrait, en est une démonstration :-)) merci Patrice
écrire
Publié le 19/02/2023
Merci pour ce témoignage sincère et que je partage aussi : les autres sont autant de chances de bien faire et de s'améliorer même et j'avoue que même si nous ne sommes pas encore très nombreux (et peut-être est-ce mieux ainsi), il y a d'excellentes retours, de la générosité dans les productions mais aussi dans les commentaires laissés. C'est beaucoup de respect pour chacune et chacun qui considère l'autre et prends ce temps de prendre et de donner. A plus tard.
SORTILÈGE ( (version longue de Métamorphose)
Publié le 19/02/2023
Bonsoir et bravo, car cette seconde version est plus aboutie effectivement, je ne reviendrais pas sur ce qu'a dit Fabien et que je partage, aussi j'ajoute un nouveau point très positif à mes yeux : ce questionnement des autres factures et papier, c'est bien pensé. Car oui, si c'est possible pour soi, cela serait possible pour les autres. Et fonction du karma on hériterait d'un format plus ou moins attractif sachant que le poème à mon avis, serait le haut du panier. Il y a de quoi faire, ce sont de belles portes ouvertes qui récompensent cette chouette participation. A plus tard.
Extrait "épouse"de la 2e partie des démons : "Le président des Etats-Unis d'Amérique".
Publié le 19/02/2023
Un texte dans lequel je découvre beaucoup de choses, Lili déjà et puis un passage par l'armée ainsi qu'une fibre musicienne qui me fait mieux comprendre ta passion pour le son. Mais tout cela passe dans les grandes lignes et l'on aimerait bien suivre cela dans le temps et les situations, dans les différents contextes successifs. Tu l'auras compris, je suis resté sur ma faim.