Me revoici, toujours dans une période très dense ce qui explique mes gros décalages. Pour moi également c'est partie où tu fais l'inventaire de ce qui doit être fermé est superbe, d'autant qu'il ouvre le champ à bien plus de choses dans l'esprit du lecteur qui pourrait être soldé ou encore de faire le deuil. C'est effectivement cette capacité à lâcher-prise qui mène au bonheur et préalablement à l'apaisement. Ton dernier paragraphe est aussi intéressant car il es bon de remettre dans le contexte cette absence de contraception, mais surtout de dialogue sur les questions du sexe. Dans tes textes on trouve toujours à grignoter des choses de la vie, cette fameuse universalité que tu arrives à bien activer quasiment à coup sûr. A plus tard.
Ouh là, là ! dès que l'on me parle de mathématiques, je retourne dans mon trou pour me faire tout petit :-)) Ce n'est tellement pas mon truc ! Donc j'ai appris quelques chose avec la formulation que tu as faite et l'usage du mot toxicité ! à bientôt
Je n'étais pas d'accord avec une seule de tes remarques, la dernière. Nous sommes tombés dans le monde mathématique. Lorsque l'utilité est négative, il s'agit de toxicité. Cette phrase se veut être une espèce d'énoncé matheux. Merci encore ! Pourvu que tu persistes. ;-)
Très bien sur le fond, dans le même élan que les précédents. Sur la forme, il y a des petits points à améliorer. Dans "...qui nous permettraient de rassembler la somme nécessaire au très attendu voyage des rhétos", voyage des rhétos mériterait d'être en italique ou entre guillemets. (qu'est-ce que les rhétos, d'ailleurs ?) - Pour un français, "cinquième" (l'année précédente j'étais en cinquième) et "17 ans" ça parait étrange. J'imagine que c'est différent en Belgique, et cela mériterait explication - "Monsieur Maquet. lors des examens de décembre" il y a un point mal placé - "je me suis retrouvé bombardé président": bombardé n'est pas approprié dans ce contexte - Un point virgule serait bienvenu entre démissionnaire et mais ("'infortuné démissionnaire mais, à la différence") car la phrase est longue - Dans la phrase "Cette attitude parentale...", la fin est incompréhensible ("...et de nous trouver, nous, pas eux, pas ce qu'ils auraient projeté sur nous") - Le "dès à partir de" est peu agréable à lire - Pour les derniers mots du texte, il me semble que "elle devient négative, toxique, même." me semblerait plus joli. Voili voilà. à bientôt
C'est indispensable pour moi. Mais je sais que c'est perfectible. J'ai amélioré la partie du texte dont tu parles avec le point virgule. Il manquait de clarté. Je n'ai pas la correction sur cet ordinateur. Je replacerai le texte avec les dernières corrections demain après-midi. Je peux parfois écrire au boulot. C'est ce que j'ai fait aujourd'hui. Et pour ne pas perdre mes améliorations je me les envoie par mail. Mais je savais que je ne pourrais plus faire de retouche aujourd'hui en fin de journée. C'est pour ça que je ne me suis pas renvoyé la version la plus récente. Merci énormément pour tes encouragements et venant d'un professionnel, ils sont très précieux. Je me demande encore ce que tout cela, mis bout à bout donnera. Mais j'y travaille aussi afin que ça reste fluide même si c'est très dense. ;-)
Oui, effectivement, ce que tu écris vaut vraiment la peine que tu sois "perfectionniste", car je crois que ce sera un jour publiable, si tu prends tous les temps de relectures nécessaires. Par exemple, en corrigeant l'extrait suivant, aujourd'hui je trouve vraiment qu'il a du rythme et de la portée : "C'est sûrement parce qu'elle lisait beaucoup qu'elle a pu trouver cet emploi mais, en ce temps-là, de ses hobbies, je ne savais rien. Elle était muette. J'étais sourd." Ces petites phrases courtes sont percutantes. En mettant un point virgule entre "emploi" et "mais", ce serait parfait :-)) J'ai mis longtemps à comprendre l'importance de la ponctuation, mais c'est elle qui fait la respiration du texte, son rythme. C'est d'ailleurs en lisant posément ce que l'on écrit (pourquoi pas à haute voix, d'ailleurs), plusieurs fois, que l'on mesure le poids de cette ponctuation. Il y a plusieurs décennies que je sais écrire, professionnellement parlant ; et pourtant, il y a bien peu d'années que j'arrive à mettre de la profondeur ou du rythme dans mes écrits, alors que c'est cela qui en fait l'intérêt :-)) Bonne poursuite d'écriture
Merci pour ton aide précieuse !!! J'ai vraiment besoin d'un regard comme le vôtre et aussi des commentaires constructifs me permettant d'améliorer ce que j'écris. De plus, je suis flatté que tu prennes du temps pour me faire des propositions car j'en déduis que tu trouves que ce que j'écris en vaut la peine. J'intègre tes propositions dès que je le peux, pas toutes bien sûr mais certaines sont une réelle plus value. Merci et bise ! ;-)
c'est compliqué de commenter sans pouvoir corriger lesdits commentaires ! Donc, je rajoute... que j'ai écrit "Je ne peut" au lieu de "Je ne peux"... et qu'il y a une phrase de ton texte où j'imagine aussi une ponctuation différente, et la suppression d'un des deux "époque", pour donner ceci : C'est sûrement parce qu'elle lisait beaucoup qu'elle a pu trouver cet emploi ; mais, en ce temps-là, de ses hobbies je ne savais rien. Elle était muette. J'étais sourd. Ce n'est que maintenant, après avoir échangé avec certaines de ses amies de l'époque et après avoir...
Encore un beau passage. J'adore vraiment, en particulier, "Je ne sais pas vous mais moi, je ferme les portes des placards, je ferme les portes intérieures de la maison, je ferme les cartons. A 59 ans, j'ai besoin que les espaces soient clos, que les questions en suspens trouvent une réponse, j'ai besoin de libérer de l'espace entre mes oreilles, j'ai besoin de tranquillité dans ma caboche." C'est très joliment dit. Sur l'ensemble du texte, il y a peut-être qq mots inutilement répétés et quelques ponctuations qui, revues, donneraient encore plus de poids au texte, me semble-t-il. Voici les qq révisions que j'imagine, mais ce n'est que mon regard, et j'espère que cela n'influe pas sur ton propre style :-)) Je ne peut malheureusement pas mettre en gras ou souligner ce que je corrige. Il faut donc comparer avec ton texte ci-dessus pour voir les mini correctifs... et c'est un peu fastidieux à faire, je reconnais : " Les grandes vacances se sont évanouies sans que je NE m'en rende trop compte, occupé que j'étais, à bosser dans un supermarché pour pouvoir payer de quoi boire des coups avec les copains, ou à vagabonder dans le sud de la France avec EUX. Cet été-là, Martine aussi travaillait, chez un marchand de livres par correspondance. C'est sûrement parce qu'elle lisait beaucoup qu'elle a pu trouver cet emploi mais, à l'époque, de ses hobbies je ne savais rien. Elle était muette. J'étais sourd. Ce n'est que maintenant, après avoir échangé avec certaines de ses amies de l'époque et après avoir laissé macérer durant plus de 40 ans les souvenirs, les questions, les espoirs, les amertumes, les incompréhensions, les mensonges, les faux-semblants, les photos, les mots mémorisés, certains parfois terribles, que je la découvre un peu plus ; que je nous découvre un peu plus ; que je parviendrai, peut-être, à enfin fermer une porte laissée trop longtemps entre-ouverte. Je ne sais pas vous, mais moi je ferme les portes des placards, je ferme les portes intérieures de la maison, je ferme les cartons. A 59 ans, j'ai besoin que les espaces soient clos, que les questions en suspens trouvent une réponse, j'ai besoin de libérer de LA PLACE entre mes oreilles, j'ai besoin de tranquillité dans ma caboche.
Septembre et sa rentrée des classes SE SONT également dérouléS sans accrocs et donc sans surprises, déjà tombés que nous étions dans une forme de routine pour, j'imagine, pouvoir nous adapter l'un à l'autre. Elle avait ses exigences de discrétion auxquelles je me pliais, moi, mon dilettantisme, qu'avec patience, elle subissait. Sans doute voulions-nous, presque à tout prix, tous les deux, poursuivre... Poursuivre quoi ? Poursuivre rien, juste poursuivre. Nous ignorions, surtout moi, la fadeur des perspectives de notre, j'hésite à dire, "amour". Finalement, cette relation MI-FIGUE MI-RAISIN devait nous convenir. Nous devions faire avec. Elle savait que je ne pouvais pas moins et je savais qu'elle ne pouvait pas plus. Nous nous entre-apercevions à l'école, nous sortions ensemble de temps à autre à l'occasion d'une surboum ou d'une fête d'anniversaire et parfois nous échangions des moments de tendrex.
Il y avait aussi, sans doute, un autre obstacle qui nous empêchait de franchir le cap, ce cap qui aurait peut-être pu cristalliser notre duo : la contraception. Nous étions à l'automne 1981 ; le sida n'existait pas encore vraiment pour nous ; il venait d'apparaître aux USA ; le virus n'était PAS MÊME encore identifié. Du coup, les préservatifs n'étaient pas tendance du tout. Le seul mode de contraception dont nous parlions, nous les jeunes, c'était la pilule. Mais ça ne devait pas être simple pour une jeune fille qui allait à la messe tous les dimanches matins, sans doute avec ses parents, de la réclamer. Or, je sais maintenant qu'elle allait à la messe tous les dimanches matin… sans doute avec ses parents ! Je ne pense pas que nous en ayons jamais parlé.
et ce coup-ci le texte doit être vraiment pas mauvais car tu n'y trouves rien à redire sur le plan formel. Mais sache-le, j'apprécie les remarques et les propositions, les tiennes notamment. J'ai failli ajouter un chapitre dans l'histoire de Lucy, le robot, sur ton idée.
Je rejoins tellement Léo et Fabien ! Il y a du vivant, de l'innocence, de l'animal et du vrai dans la narration de cet ado. Pour avoir suivi quelques milliers de jeunes (14-22 ans) durant des années, tu es dans leur narration, dans leur émotions, et donc, tout en parlant de toi tu parles bien de cette âge-là. Le coup du loup... est amusant et très révélateur, à ce propos, car les loups sont l'exact contraire des collectionneurs ou tombeurs. Ils sont MONOGAMES !!! L'exact contraire d'un Delon aussi puisqu'à la différence de ce zozo (qui a préféré son succès à son fils !), un loup mâle doit être efficace à tout niveau, et notamment familial. Or, en choisissant l'exemple du loup, c'est typiquement l'ado qui parle alors qu'à l'évidence il n'y connait rien du tout en loup ! Quant à qui te lira... là n'est pas l'important. J'ai à peu près 8000 lecteurs pour une revue que j'écris, et 6000 pour l'autre. Et pourtant, je mets encore plus d'énergie dans des écrits comme ceux ici publiés, alors qu'il n'y a que quelques rares lecteurs. Que comprendre ? Je n'en sais rien ! Mais je reprends les mots de Fabien : Écrire, écrire, écrire.. le travail, réécrire, jeter, relire, il n'y a que cela qui paie.
À ces moments de bourre totale, je connais avec les échéances de bouclage de revues ! Alors je comprends parfaitement ta situation ;-) Si je tiens à publier sur le présent site des textes plutôt aboutis ou des propos murement réfléchis, c'est que j'écris beaucoup professionnellement par ailleurs (plus pour longtemps !). Du coup, dans mon esprit, tout texte mis à la vue de tous doit être soigné, pensé et "propre" :-)) En tout cas, je te remercie infiniment de ta lecture et du regard très (trop) élogieux que tu portes sur mes écrits.
As-tu lu l'échange ci-dessus que j'ai eu avec Fabien ? Un atelier sur le vrai et le faux (souffler le vrai comme le faux) ce serait pas mal, un jour, non ? Qu'en penses-tu ?
Écrire est l'acte le plus insensé et le plus politique qui soit. Et puis, écrire pour qui, soi, les autres? Ça se sont souvent les opportunités qui décident. Moi pendant longtemps j'ai cru que rien de ce que j'écrivais n'était éditable.. Écrire, écrire, écrire.. le travail, réécrire, jeter, relire, il n'y a que cela qui paie. Parvenir à l'écriture la plus authentique sans les falbalas et autres gadgets censés améliorer ton récit. Tu es en très bonne voir mon ami. En témoigne la qualité de tes textes. Pour cela tu as tout mon soutien. Un grand bravo
pour parvenir à poursuivre l'écriture de mon récit thérapeutique -mais ne le sont-ils pas tous ?
J'avance grâce à toi, grâce à vous. C'est ridicule car cette rédaction ne sera probablement lue que par mon fils et quelques amis mais j'ai quand même besoin qu'on m'encourage, comme quoi, je ne suis pas encore tout à fait adulte. Je t'embrasse, Fabien. ;-)
Bonjour Patrice.
Un texte touchant au plus proche de la vérité des personnages. Moi il me parle et me ramène à mes années adolescentes ou je me retrouve dans ton personnage, à peine né, imparfait, ne sachant ni qui il est, ni ce que l'on attend de lui. Tu tiens ta patte..Plus de concision, plus de lourdeurs dans le texte. Tu respectes bien le point de vue omniscient du narrateur personnage principal sans être pour autant dans l'ostentation. J'aime bien ton format de phrase, ça coule parfaitement.. Et puis ce petit plus nostalgique (sans sombrer dans le pathos), fonctionne bien. Des mots simples servent au mieux l'émotion. Pour moi, à quelques détails, ton texte est très abouti, tant dans le fond que la forme.
Merci Léo. Contente également de retrouver les ateliers :) Je suis contente que tu ais aimé ce texte. En panne d'inspiration au départ, je me suis finalement beaucoup amusée à l'écrire ;)
A bientôt
ce qui tendrait à me faire penser que je ne m'exprime pas si mal, peut-être même de mieux en mieux, si j'en crois Fabien. Merci, Léo ! Mais quelle est ton activité professionnelle qui t'a tant dévoré ces derniers jours ?
;-)
Tu utilise la métaphore de la drogue pour mettre en avant la dépendance à l'amour, sans savoir comment l'on va se payer la prochaine dose, ni son intensité, ni même si prochaine dose il y aura... ce sont toutes ces incertitudes de l'après qui rendent si fragile l'instantané et qui rendent plus durables l'addiction. J'aime cette force et cette intégrité de rester soi, pour mieux devenir différent, si différent des stéréotypes. "Devenez-vous, tous les autres sont déjà pris", disais je ne sais plus qui... merci Patrice.
Je sors d'un tourbillon professionnel éprouvant mais très plaisant, et me voici plongé dans une nouvelle forme de tornade, littéraire cette fois, la tienne. Ta démonstration en oeil du cyclone qui dévaste tout sur son passage, à commencer par les raccourcis et les absurdes étiquetages dont l'humain mais surtout la société raffole tant. Cette succession de style et de genre balaye et emporte avec elle de nombreux clichés : ça fait des dégâts mais comme c'est pour mieux reconstruire derrière... je suis autant fasciné que peuvent l'être les chasseurs de tornades qui s'approchent de ce qui leur échappe totalement, dans l'espoir d'en avoir la pleine maîtrise un jour. Et tu u me surprend toujours par ton angle d'approche, toujours mûrement réfléchis. Tu es un phénomène Jean-Luc, merci de toi, comme disait l'amie Gisèle Prévoteau, du précédent site.
Bienvenue sur le site et merci pour ce premier texte bien écrit. Quelles mésaventures successives ! Lorsque l'on pense à l'indépendance du chat, c'est bel et bien un petit enfer qui l'entoure, aux pièges nombreux qu'il faut déjouer avec malice mais surtout anticipation. Et on comprends bien mieux pourquoi ces créatures ont le chic pour se cacher dans des endroits les plus improbables. A plus tard Lola.
Quel plaisir de te retrouver et de te lire à nouveau. Et sur ce thème qui t'es cher en plus. Tu as réussi à me plonger dans la même confusion que les protagonistes en utilisant des leviers efficaces comme les intentions et l'apparence. C'est très bien mené et cela nous mène à une conclusion que j'aime énormément, oui, il y a aussi de très nombreuses personnes sensibles et respectueuses qui méritent de vivre de très belles choses. Et puis j'aime bien que cela en reste là, sans savoir s'ils retrouveront leur corps, ça renforce l'importance de l'âme plus qu'un corps... À plus tard.
Me revoici enfin après un marathon professionnel éprouvant. Merci pour ton texte qui aborde la question des doutes et de la culpabilisation. L'amour n'est pas un long fleuve tranquille, et trouver son alter égo est pareille à la quête du Graal, presqu'un mythe... il faut oser pour dépasser ses doutes, ce sont les actes qui permettent de savoir, mais aussi et surtout la communication, parler permet vraiment de lever les plus grandes difficultés. J'ai un dicton que j'aime beaucoup (je ne sais plus de qui il est : "Je ne perds jamais : soit je gagne, soit j'apprends !". A plus tard Patrice.
c'est tout à fait cela Jean-Luc. Ce ne sont pas les idées qui sont dangereuses, ( a-t'on encore le droit de penser selon son libre arbitre?), mais l'utilisation, le rattrapage systématique qui en est fait dans cette société surmédiatisée où le faux-cuisme est légion, Où l'on ne sait plus comment agir et parler sans s'attirer les foudres des mouvements lobistes bien pensants. Merci de nous faire partager ton intime.. J'ai la force de penser que nous sommes bien des "frères humains" envers et contre tout dans une drôle de "balade des pendus". Oui ce sujet pourrait faire thème pour un atelier. Et je te conseille d'en toucher deux mots à Léo et de le lui proposer. Je suis sûr qu'il y sera sensible. Bien à toi l'ami.
Nous sommes profondément sur la même longueur d’onde, Èfsé :-)) De manière étonnante d’ailleurs quand tu fais allusion à l’animal, l’écolo, le chasseur. En effet, je suis formé à l’écologie scientifique, et j’ai enseigné durant 22 ans ses fondements à de futurs garde-chasses et techniciens des fédérations de chasse, alors que j’ai une réelle aversion de la chasse. Contre mes préférences, j’ai choisi d’agir sur le ver pour préserver le fruit, et donc en quelque sorte accepter de tuer l’animal pour préserver la faune. Rude école, mais si importante à mon esprit pour lutter contre l’hypocrisie qui guette chacun de nous. Habité par l’écologie, je ne suis pourtant pas écolo car je sais trop combien d’entre eux n’ont aucun bagage en écologie, souvent même encore moins que les chasseurs, c’est dire (car eux, tout bêtement, ont souvent des connaissances réelles de terrain) ! Grand merci, en tout cas, Fabien. Juste un mot encore sur le « souffler le vrai comme le faux » qui ferait un formidable thème d’écriture. Nous vivons la mort certaine de cet attribut du langage (allusion à Thomas Hobbes) depuis que nous acceptons que des résultats d’élection démocratiques bafoués aux plus hauts niveaux, que des pourritures humaines réécrivent l’histoire en en effaçant les fondements et les repères, qu’un enfant puissent être suicidé par des pseudonymes haineux ou bêtes. Mais le bon vieux temps portait déjà ces germes-là. Ainsi m’a grand-mère s’est-elle pendue, épuisée par les rumeurs (sur la mort de son époux) véhiculées par le pire internet de l’époque : le commérage ! Me privant de la connaître.
Bonjour Jean-Luc,
et merci de ce texte, vraiment. J'aime les animaux. Ce que je veux dire c'est qu'il ne me viendrait jamais à l'idée de prendre un fusil pour en tuer un. Et pourtant, je préfèrerai toujours le bon chasseur au mauvais écolo. Cet atelier, dans ces deux textes (voulus bien sûr à charge, tu l'auras identifié, avec des lignes attendus et délibérément délavé par les lieux communs),a pour but de casser les idées reçues, de sortir des poncifs machistes ou féministes. Tu as mis le doigt dessus avec ce brio que j'apprécie chez toi, l'acide mêlé à la vérité crue. L'absurdité sociétale et stigmatisante git dans la mélasse manichéenne de la pensée que les lobies ont crée pour nous, moutons d'un Panurge dépassé. Bien sûr qu'avant n'était pas mieux qu'aujourd'hui. La seule différence, c'est qu'avant les dieux Internet et réseaux sociaux n'étaient pas là pour souffler le vrai comme le faux sur nos conscience influençables. Merci l'ami.
juste un petit ajout sur la manière de répondre à un commentaire : mieux vaut le faire en cliquant sur l'onglet "répondre" (ce que je viens de faire) que sur "laisser un commentaire", car cela informe directement le commentateur qu'il y a une réponse. Par exemple, le "A Fabien" ci dessous n'est pas directement une réponse à Fabien mais un nouveau commentaire. Fabien ne pourra donc le lire que s'il revient sur cette page, alors que sur son espace personnelle, une "réponse" apparaîtrait directement dans sa rubrique "gérer mes notifications" et il serait donc directement informé d'un retour ! Il en fut de même pour moi, et c'est uniquement parce que je suis revenu sur cette page que j'ai su que Vickie plume avait lu mon commentaire et y avait répondu ;-)
Il m'a fallu bien des années pour réussir (presque) complétement les relectures :-)) Je mets le pluriel car c'est finalement cela à quoi il faut arriver, me semble-t-il. Outre le temps d'écriture, où la composition d'une nouvelle phrase gagne à passer par la lecture préalable de celle que l'on vient de terminer, les relectures suivantes et qui s'étalent autant que possible dans le temps permettent de se concentrer pour chacune d'elle sur des points différents (l'accord des temps pour l'une, les omissions pour l'autre, les fautes d'orthographe pour une suivante, où la ponctuation...). Je n'ai nulle autre prétention que d'expliquer comment je parviens à fonctionner depuis pas mal d'années dans mon travail de rédacteur et journaliste pour un groupe de presse, alors que je n'ai jamais eu la moindre formation initiale à ce niveau et que j'ai un parcours scientifique et non littéraire. Pour les écrits-plaisirs, comme sur ipagination, je m'oblige à revenir également sur mes textes publiés même bien après coup, car c'est toujours une opportunité de trouver un mot plus exacte, une tournure plus juste ou plus amusante ou subtile que celle écrite en première publication. Qu'importe si personne d'autre que moi n'y prête attention puisque c'est un exercice qui m'a permis d'aller beaucoup plus loin dans l'écriture et me permet toujours de produire de manière plus aboutie, et avec plus d'audace, indépendamment du style (qui est propre à chacun). Voilà juste mon témoignage, si ça peut aider (je n'ai visiblement pas été enseignant auprès d'étudiants à une époque pour rien, pour professer ainsi !!!) :-)) - « Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, / Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. » (Nicolas BOILEAU)