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1984
Publié le 17/10/2024
Merci Lucie pour ton commentaire, l'emprise est le mot juste. C'est s'accaparer la vie des autres et en faire ce que l'on veut. N'hésites pas à partager des livres également dans cette bibliothèque via le bloc "Gérer mes lectures" puis "Mes livres chroniques" et ajouter un livre. A plus tard.
Serpent à sonnet
Publié le 17/10/2024
Merci Patrice, c'est un exercice vraiment excellent, même s'il fait quelques noeuds au cerveau et que je n'ai pas encore eu le retour de Francis Étienne qui pourra m'aider à identifier ce qui n'irait pas techniquement.
Serpent à sonnet
Publié le 17/10/2024
Non je commence tout juste, c'est mon tout premier poème en alexandrin, et toute première tentative d'écriture d'un sonnet. je n'écrivais de la poésie qu'en prose et quand je dis poésie, c'est trouver des belles images avec des mots, trouver de nouvelles images, innover dans l'association inattendue de mots . Il faut dire aussi que je ne savais pas comment m'y prendre, on a la chance d'avoir Francis Étienne pour nous accompagner dans l'exercice.
Serpent à sonnet
Publié le 17/10/2024
J’ignore si tu pratiques beaucoup la poésie. Pour ma part, je commence tout net et comme un nouveau sport je ne peux viser à la fois précision et vitesse ou charge et exactitude du mouvement. L’Exactitude de la pensée + la maîtrise des règles poétiques est due à une habitude que je suppose journalière au point qu’elle devient une seconde nature chez l’auteur. Cent fois sur le métier remettre le travail… jusqu’à ce que la forme épouse le fond mais il n’y a rien de plus travaillé que ce naturel poétique. Il doit falloir des années pour que ces règles soient naturellement intégrées à la pensée d’un auteur comme une petite musique de fond qui joue sur ses idées… En bref, ça prend des années pour penser en alexandrins…
1984
Publié le 17/10/2024
Orwell a très bien su rendre compte de la peur engendré par le pouvoir totalitaire qu'il décrit. La phrase « Big brother is watching you » temoigne de la surveillance permanente dont fait l'objet Winston, et renforce la peur donné par le regard de l'homme sur l'affiche. Cette pression étouffante ne peut laisser le lecteur indifférent. Enfin, le fait que les émotions soient gérées par autrui dépasse la fiction car cela est du à une volonté de tout contrôler (elle-même du à un mal-être ou à un manque de confiance si on veut aller du côté de la psychologie), et c'est ce que l'on retrouve chez certaines personnes dans la réalité. Cette emprise sur les émotions résonne d'une manière particulière chez moi, j'y suis sensible pour l'avoir vécu. Ceci dit je recommande la lecture de ce grand classique littéraire qui est l'occasion de se remettre en question en voyant le monde qui nous entoure d'un autre œil.
Serpent à sonnet
Publié le 16/10/2024
que l'on veut faire sonnet :-) je ne suis pas très satisfait car le technique a vraiment pris le pas sur le reste. Je crois qu'il faut bien maîtriser la technique pour réussir à écrire des sonnets inspirés... en tout cas c'est une très belle expérience pour moi et je mesure ô combien le sonnet est un exercice périlleux et exigent.
Tiare à rimes
Publié le 16/10/2024
Après m'y être essayé, je mesure d'autant plus l'exigence associée à l'écriture d'un sonnet, et je suis subjugué qu'une telle exigence ait pu être répétée plus d'une centaine de fois avec à chaque fois une incroyable portée. Chapeau Francis Étienne. J'aime d'autant plus ce vers "Face aux vagues d’écume à la bouche de toile." qu'il a donc été disséqué pour mes propres besoins, entrer dans les mots, leurs rythmes, leurs homogénéité... J'ai une question concernant les tercets CCD CCD. les deux D, même s'ils ne font pas partie du même tercet doivent-ils obligatoirement rimer ? Ton poème porte très bien son nom, c'est de l'orfèvrerie poétique.
Serpent à sonnet
Publié le 16/10/2024
En plus du reste, j’ai un gros coup de cœur pour ton titre avec la lettre muette que l’on veut faire sonner… ça m’amuse beaucoup.
C'est là que l'on rêve
Publié le 16/10/2024
Bienvenue! C’est tout à fait envoûtant. Peut-être le refrain.
Imagination
Publié le 16/10/2024
J'aime beaucoup ces commentaires. Je dois bien avouer que je n'ai pas forcément cherché tout cela en écrivant mais mon inconscient parle par ma plume. Je voulais dire par mes propos précédents que bien souvent, j'ai besoin d'écrire en suivant une idée mais cette idée dérive et je me retrouve avec un texte parfois assez éloigné du projet initial, ce qui peut être assez agaçant de prime abord... Mais je laisse à cet inconscient le soin d'écrire pour moi. Je suis donc touché de me retrouver dans une comparaison à Blake... Merci!
Imagination
Publié le 16/10/2024
Sur la page traduite, c'est moins musical forcément mais comme dans le premier poème sur le changement d'état qui fait transhumance rythmée par la clarine, il y a la nature présente aussi chez Blake: "Par les vallées sauvages je jouais/ Sur ma flûte des chants d'heureuses harmonies/ Quand je vis sur un nuage un enfant/ Qui en riant me dit/ "Joue une chanson sur un Agneau! Aussi, je jouai en sainte joie (...) "Joueur de flûte, assieds-toi, écris un livre que tous pourront lire". Il disparut de ma vue/ Je saisis un roseau creux/ Et je taillai une plume, Et je teignis l'eau claire/ Et j'écrivis mes chants joyeux/ Pour la joie de chaque enfant/... Bref, ça produit la même impression de lecture sur moi, je trouve cela particulièrement frais et désaltérant. Donc, ça me semble peut-être innocent parce que ça laisse joyeux et léger. Ça n'enlève rien à votre propos sur l'imagination et ses pouvoirs.
Imagination
Publié le 16/10/2024
Je voulais juste dire que le poème m'apparaît dans la veine des chants de l’innocence de William Blake. En réfléchissant, le rythme et la musique me laissent le même sentiment de légèreté qu'une poésie de ce recueil. Je reprends mon livre et oui, dès l'introduction, Blake est musical aussi et j'y trouve des images naturelles aussi et des paysages "Piping down the valleys wild/ Pinping songs of pleasant glee/ On a cloud I saw a child/ And he laughing said to me...
Au loin
Publié le 16/10/2024
Bonjour Léo ! Merci !
Imagination
Publié le 15/10/2024
C'est étrange comme un texte sur l'imagination est progressivement devenu un texte sur l'innocence. Souvent, ma plume prend une direction bien différente de celle de mon cerveau : je commence quelque chose et en termine une autre.
Imagination
Publié le 15/10/2024
Merci pour ce commentaire. C'est tout à fait ça, le refuge de l'enfance...
Chute d'astres
Publié le 15/10/2024
Un magnifique poème et j'ai été particulièrement ému par "Et le ciel endeuillé par la mort d’un ruisseau.", c'est puissant et profond que de voir les éléments solidaires et sensibles à ce qui était une unité, à tout jamais désormais amputé. Merci pour ce beau moment d'émotions.
C'est là que l'on rêve
Publié le 15/10/2024
Je reprends le ravissement et la grâce de votre poème, car je trouve que ces deux mots le caractérisent parfaitement bien dans l'émotion qu'il m'a suscité. Vous avez bien fait d'y partager également la version lue, qui y apporte une belle touche d'humanité, et saluer votre voix qui fait offrande de la meilleure des façons. Un baume pour le coeur et l'âme, grand merci Jeannine.
Imagination
Publié le 15/10/2024
C'est joli, on dirait les chants de l'innocence. Un séjour de joie toujours disponible au fond du coeur se trouve encore à portée de plume.
Zélés
Publié le 15/10/2024
La mythologie est autant fascinante que passionnante car elle illustre à travers des histoires incroyables, toute les failles et fragilités de Dieux et déesses mais au final très humaines…
Zélés
Publié le 15/10/2024
Troublant chant que celui de cet oiseau nocturne, il semble bien illustrer ta pensée.
Imagination
Publié le 15/10/2024
Un texte vraiment très bien rythmé pour célébrer le refuge de notre enfance, celui qui protégeait, propice au calme et à l’évasion,, propice à l’élaboration des rêves les plus vastes, de l’imaginaire salvateur pour corriger un monde d’ennui… j’ai le sentiment que ce refuge devenu adulte a pris la forme de l’écriture, et j’espère vraiment que le peuple des mots sera ce carrefour emprunté par les rêves et imaginaires qui résistent à l’âpreté d’un monde qui doute. Merci Perthro, je crois que tu peux en cliquant sur la fonctionnalité en forme de planète dans l’éditeur de texte, pouvoir y coller ton lien va voir dans mon texte (les rêves égarés) pour voir ce que cela donne. À plus tard.
Source en fusion
Publié le 15/10/2024
Quel beau voyage mémoriel et émotionnel tu nous propose là Francis Etienne, pareille à une madeleine de Proust mais poétique qui fige les images que l’on souhaite éternelles. La nostalgie est la fidèle guide d’un musée que l’on aime visiter à l’envi, avec pour beaucoup la tentation de s’y perdre. Chaque jour qui passe à errer dans ses musées sont des jours de moins pour les alimenter, difficile de trouver le bon équilibre, et plus encore lorsque le monde réel semble trahir toutes les attentes et idéaux. Une nouvelle fois ton poème m’amène à de sérieuses réflexions et je t’en remercie Francis Etienne.
Au loin
Publié le 15/10/2024
Le lointain dans les mots et les espoirs en les songes… bienvenue Lucie et merci de partager avec nous ce premier poème à la fois introspectif et contemplatif. À plus tard.
Tresses de corde
Publié le 15/10/2024
Lorsque l’immatériel et l’illusoire conspirent à la chute du tangible. La bataille de mots fait rage dans un fracas poétique saisissant. Un poème qui semble rappeler que la lutte est de tous les instants pour forger le monde (extérieur comme intérieur), comme nous le voulons. À plus tard Francis Etienne.
Au loin
Publié le 14/10/2024
Tiens, vous êtes italianiste et spécialisée dans la littérature du XIXème siècle... Au plaisir de vous lire. :-)
Zélés
Publié le 14/10/2024
Bonjour ! C'est une réécriture très intéressante de ce mythe. Circé y est toujours, telle la sorcière qu'elle est, énigmatique et ensorcelante, même pour le lecteur. L'effet du chant des sirènes qui fait perdre la raison à celui qui l'écoute n'est pas sans rappeler que les mots peuvent manipuler les esprits si on ne sait pas bien s'en servir (set si on ne travaille pas notre esprit critique !).
Au loin
Publié le 14/10/2024
Bonjour Myriam ! Je vous remercie pour le compliment. Je suis d'accord, quelques vers ça fait du bien, et c'est un hommage sobre et discret aux écrivaines du XIXe siècle (époque dont je suis spécialiste) avec cette quête de liberté.
Au loin
Publié le 14/10/2024
Bonjour et bienvenue Lucie R! C’est très joliment tourné vos questions qui riment. Merci du partage. Ça fait du bien un peu de poésie jetée sur la journée
La brûlure des brumes jour de canicule
Publié le 14/10/2024
Bonjour à vous, merci pour l’organisation de cet atelier et à présent pour ce complet retour alexandrin par alexandrin et rime par rime. C’est très précis et très précieux pour progresser car enfin je suis là pour m’exercer un peu la plume. Je poursuivrai et j’espère qu’une pratique poétique salutaire me dotera de rigueur pour l’écriture en prose. Le véritable obstacle de la prose actuelle me semble sa transparence en l’absence de règles explicites. En tous cas, je verrai avec Léo pour l’adresse. Dans l’impatience de vous lire plus amplement. Myriam.