La belle endormie
Le matin est baigné d’un silence feutré où même les oiseaux semblent s’être endormis.
Pas un bruit dans ce gris tacheté de feuilles jaunes et rousses et de branches déjà presque dégarnies.
Il faudrait marcher dans la forêt pour entendre le cri des corbeaux en quête de nourriture quotidienne.
Dehors, sur le boulevard, il est encore trop tôt et, tout en la voyant tournoyer devant nos yeux, on entend presque le froissement de la feuille flottant dans l’air , telle une ballerine dansant sur scène le debut d’un ballet.
Le rythme est fluide et continu, égrainant les secondes et les minutes du prélude de la saison d’automne .