Allégresse à tout va.
Et je minore, ma peine.
La joie emporte tout,
Même les plus grands, des secrets.
Et ces questionnements,
Qui remuent dans ma tête,
Je ne peux pas les sortir.
De la gaieté, à en pleuvoir.
Pour les jours à combler.
Ô mon amour, je m'en vais...
Tutoyer le monde et les étoiles
Chercheur d'heures délicates.
Gourmandise de l'esprit.
Pensées sensibles écarlates.
Ô mon amour, je sais...
Il faudra préserver le foyer.
D'échecs en vastes tombeaux.
A contrarier le destin
Par le printemps nouveau.
Ode à la divine création.
A l'énergie naïve d'être,
Heureux parmi les vivants,
Sans avoir l'air d'avoir,
L'abondance du vide.
En jeux de miroir, comme des enfants...
Je ne lâche pas ta main.
Je ne laisse pas demain,
Se détourner du bonheur.
A l'arbre éternel,
Au soleil de la passion,
Au terrible malentendu,
Je ne recherche plus
Ces drôles d'illusions,
Là dans notre ciel.