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Louis II de Bavière
Publié le 11/07/2024
Le sacre de la nature dans ce magnifique poème, d’autant plus que le titre suggère que ce soit dans la verdure bavaroise. L’ange en habit d’ogre a dû s’y délecter et j’espère même s’y perdre pour n’avoir jamais à la quitter. Il y a comme un air de conte qui souffle entre les rimes et c’est cette ambiance ressentie (suggérée ?) qui le rend si fantastique. Merci Francis Etienne, vraiment très beau.
Pour écrire, il faut qu'il fasse beau temps.
Publié le 11/07/2024
C’est beau de voir cette complicité avec Luce qui ne nécessite aucun échange mais où tout y est. C’est tant mieux pour le peuple des mots si l’écriture est au programme de tes vacances :-)
Sarrau de salamandre
Publié le 11/07/2024
Ton monde est peuplé d’images inattendues qui ne manquent jamais de susciter l’intérêt et souvent plusieurs lectures pour mieux en profiter encore. Ce poème ne déroge pas à ton talent créateur. Et j’ai un gros faible pour : “Pour toucher le satin d’un rougeoyant brouillard Descendu d’un volcan en plein éclat de rage.”
L'orgueil
Publié le 11/07/2024
Les péchés cathodiques ne manquent pas et l’orgueil est en bonne place effectivement. L’impatience pour moi de découvrir le prochain texte afin de voir quel péché et quel approche tu auras dans ton traitement de cette thématique, et bonnes vacances à Arles (si j’ai bien compris :-)
L7PC 1: Paresse
Publié le 10/07/2024
Très originale participation avec l’interpellation et l’interaction avec le lecteur acculé à une fatigue de plomb. On flotte du début à la fin entre deux mondes, presqu’un supplice. J’ai rattaché le texte aux 7 péchés capitaux mais je lis et crois comprendre dans ton commentaire que c’est pour l’atelier “Escape Game”, est-ce bien cela ?
Jarre à jasmin
Publié le 10/07/2024
Les mots sont des personnages à part entière et c’est toujours un plaisir de les voir prendre place de la sorte dans tes poèmes. Et celui-ci fourmille de trouvailles dont le me délecte : “hurle la quiétude” et “trou de miroir” étant mes préférés. Merci Francis Etienne.
L'attitude lors de la cérémonie.
Publié le 10/07/2024
Difficile de savoir comment réagir dans ce genre de situation et surtout vis à vis des familles endeuillées. Ton texte exprime bien ce malaise et surtout parle de façon universelle avec ton style qui te caractérise si,bien. À plus tard !
Carthage
Publié le 09/07/2024
Cher Léo, tu parles « d'un poème vertigineux comme d'un "hymne à la fragilité ». Tu as bien raison, le vertige est un des éléments principaux de la poésie. La poésie existe parce qu'elle donne le vertige, et elle le donne par les mots. Alors on peut parler : « de belles émotions ». On pense toujours que les émotions sont à l'origine de la poésie, comme si son rôle était d'illustrer des émotions, or l'émotion est un élément de la vie et non de l'art. Bien entendu devant une œuvre magnifique on a la sensation de douceur, de beauté, d'harmonie, ou de toute image qu'elle puisse susciter. De fait, il faut bien reconnaître, qu'on ne peut « aimer » que le vertige dont l'œuvre nous ouvre les portes. C'est une des raisons pour lesquelles les sonnets que j'écris sont « calculés » comme l'on peut calculer la construction d'une cathédrale. Patrick Froissart l'avait bien ressenti dans mon premiers recueil et surtout parfaitement exprimées. La difficulté de la poésie est qu'elle construit une cathédrale avec des mots et non pas avec des pierres. Je comprends que l'on puisse ressentir beaucoup de silence dans toutes les lignes que j'écris. Cher Léo merci encore pour ce magnifique commentaire et à très bientôt. Cordialement, ton si respectueux ami, F. Étienne.(suite) une source discrète passant près de la belle gazouilla quelques mots sous le velours d'un rire cendré. Il avança vers elle, et le filet de ses cheveux d'or enlaça l'audacieux d'une lave brûlante. Elle lui offrit une fleur de sourire et sa bouche s'ouvrit sous le poids de ces mots : « Monseigneur, vous me voyez confuse d'un trouble inexplicable. » En lui prenant la main, il lui parla du cœur. (À suivre)
L7PC 1: Paresse
Publié le 07/07/2024
Merci pour ta lecture. Participeras-tu aussi ? J'ai vu que je me trouvais sur le mauvais terrain, le texte participe à l'activité escape game. Sinon, Arles super. Quelle chance. Je retournerais bien dans cette librairie près des arènes. À bientôt de te lire.
L'attitude lors de la cérémonie.
Publié le 07/07/2024
Je me demande s'ils sont en état d'entendre en fait. Si on regarde la tête d'une mariée après 20 "félicitations", on pourrait dire "tarte aux fraises" cela passerait crème comme tu dis, tant que c'est calibré et convenu, ça ne blessera personne. Aux enterrements (et encore je ne sais pas si ça se fait toujours parce que j'ai assisté à une cérémonie plutôt moche, il y avait une sorte de VRP de la mort qui demandait aux gens de s'écarter parce qu'il y avait une cérémonie qui suivait...). Pour le texte à suivre, attention pastiche.
L'attitude lors de la cérémonie.
Publié le 07/07/2024
Je me demande s'ils sont en état d'entendre en fait. Si on regarde la tête d'une mariée après 20 "félicitations", on pourrait dire "tarte aux fraises" cela passerait crème comme tu dis, tant que c'est calibré et convenu, ça ne blessera personne. Aux enterrements (et encore je ne sais pas si ça se fait toujours parce que j'ai assisté à une cérémonie plutôt moche, il y avait une sorte de VRP de la mort qui demandait aux gens de s'écarter parce qu'il y avait une cérémonie qui suivait...). Pour le texte à suivre, attention pastiche.
L'attitude lors de la cérémonie.
Publié le 07/07/2024
Je me demande s'ils sont en état d'entendre en fait. Si on regarde la tête d'une mariée après 20 "félicitations", on pourrait dire "tarte aux fraises" cela passerait crème comme tu dis, tant que c'est calibré et convenu, ça ne blessera personne. Aux enterrements (et encore je ne sais pas si ça se fait toujours parce que j'ai assisté à une cérémonie plutôt moche, il y avait une sorte de VRP de la mort qui demandait aux gens de s'écarter parce qu'il y avait une cérémonie qui suivait...). Pour le texte à suivre, attention pastiche.
L7PC 1: Paresse
Publié le 07/07/2024
ça démarre bien en tout cas. Je poursuis depuis Arles où je devrait me trouver demain. ;-)
L'attitude lors de la cérémonie.
Publié le 07/07/2024
Souvent, suite à ses expériences personnelles, le lecteur crée plus que ce qui se trouve dans l'écrit. Je pense que tu es dans ce cas. Pour ma part, comme je le dis, je n'imagine pas qu'une personne morte puisse m'entendre, je m'adresse donc aux vivants. Et lors de ce type d'événement, je me sens obligé de faire du calibré car je ne voudrais surtout pas contrarier qui que ce soit, faire mal ou risquer d'être mal compris car "on ne sait pas dans quel état émotionnel sont ceux en face de nous." ;-) Merci pour ta réaction. Je regarde ton nouveau texte au plus vite. ;-)
L'attitude lors de la cérémonie.
Publié le 07/07/2024
Les "sincères condoléances" sont pour ceux qui restent, les morts ne les entendent probablement pas comme tu dis en revanche écrire pour quelqu'un outre-tombe reste tout à fait possible... dans ce cas, rien ne t'oblige à faire calibré, si?
L'attitude lors de la cérémonie.
Publié le 07/07/2024
Les "sincères condoléances" sont pour ceux qui restent, les morts ne les entendent probablement pas comme tu dis en revanche écrire pour quelqu'un outre-tombe reste tout à fait possible... dans ce cas, rien ne t'oblige à faire calibré, si?
Poisse et poison
Publié le 06/07/2024
Il y a ce qui encombre, accroche et retarde, de toute évidence l’inéluctable comme pourrait l’être l’angoisse d’un comédien devant se produire sur scène. Un paravent qui travestit et déguise, brode un costume sur mesure pour faire vivre et dépasser tous les drames. Il est question d’ombres et de lumières, de tristesses qui semblent inconsolables, déjouées juste ce qu’il faut par un imperceptible espoir. La poésie est aussi la scène du théâtre de nos émotions… merci pour toutes ces belles représentations qui nous émeuvent.
Te Deum Laudamus
Publié le 06/07/2024
C’est étrange l’impact de ta poésie sur mon imaginaire, je réussis quasi immanquablement à me téléporter en des lieux et des émotions nouvelles à chaque fois. À l’évocation du manteau et de l’horloge je me suis retrouvé dans un vestibule livré au temps et aux quatre-vents, dans le salon les mots et les voix qui pérorent dans un drame à huis-clôt avant que les larmes laissent place au plaisir qui souffle tout ce décorum : le temps d’un poème, tout à vécu et tout s’est envolé… merci pour ces belles illusions.
Hommage
Publié le 06/07/2024
C’est tout le paradoxe de la poésie à mes yeux, tout l’éphémère qui par sa beauté devient éternel. Rien ne meurt jamais avec la poésie, et tu es de ces cultivateurs patients très cher Francis Etienne, qui savent avec bienveillance mais aussi beaucoup de rigueur façonné les mots et les rendre indispensables, leur donner un pouvoir supplémentaire qui œuvre dans les âmes et les consciences de celles et ceux qui veulent bien dans leur lecture attentive, le temps de les accueillir. L’hommage est aussi le mien à ton égard, merci infiniment de ton partage.
Moulin à nuages
Publié le 06/07/2024
Tes poèmes sont toujours sources d’apprentissage grâce à l’usage de tous ces mots rares qui sont comme des bonbons sui livrent à chaque dégustation des goûts et des éclats différents. On se régale toujours et je voulais t’en remercier. J’ai beaucoup aimé ce moulin à nuages qui fabrique le grain poétique que pétrira le curieux lecteur.
Ombres d'image
Publié le 06/07/2024
C’est une belle insouciance qui virevolte dans ce poème, indifférente aux dangers et aux peurs qui nourrissent les ténèbres. Presque un monde parallèle, une dualité qui ne peut plus agir sur la destinée de l’une ou de l’autre mais qui avancent côte à côte comme le serait l’homme et son ombre.
Carthage
Publié le 06/07/2024
Du sacre du jour rougeoyant à la tombée des ténèbres qui consument tout, c’est un poème vertigineux, presque un hymne à la fragilité qui rend tant de choses incertaines, et c’est bien dans cette incertitude que se développe la sève de la vie. Merci pour ces belles émotions Francis Etienne.
Merci les merles !
Publié le 02/07/2024
Fermer une fenêtre pour en ouvrir une autre. Très belle image. On se sent bien après la lecture de ce texte. Ça fait autant de bien que des vacances vertes en zone blanche ^^^^
Tiare de cendre
Publié le 01/07/2024
Cher Léo, tu me donnes une magnifique description de l'ambiance de ce poème. Tu en as compris tout le sens dont tu donnes un commentaire qui me touche beaucoup.. «L'inuctabilité d'une destinée » conduit au centre du désir, car ,tous ,ne désirons-nous pas tout ce qui est inévitable ? Ainsi pourrait-on définir la beauté comme l'imaged'un paradis terrestre ou céleste qui étant « cyclique », c'est-à-dire changeant de couleur comme un caméléon, nous offrirait la possibilité de choisir. Or la beauté de la poésie, comme tu le remarques fort bien, est éternelle et infinie, elle est donc le vrai, et selon ma théorie le beau. Je ne crois pas que l'on puisse anéantir la poésie dans la création. J'entends par création le monde créé. Elle est consubstantielle à la création c'est pourquoi nous y sommes sensibles, entre autres. Voilà une explication un peu légère peut-être, je m'en excuse pourtant. Merci cher Léo, ce soir exceptionnellement je t'offre un tout petit morceau de prose. Bonne soirée, Léo. Cordialement, F. Étienne. C'est au milieu d'un bois qu'un rayon de lumière s'éloigna du soleil, pris dans de la broussaille, cette fourrure d'or, sur laquelle s'endorment tous les fruits de l'automne. S'ébrouant de sa mousse, il toucha une fougère qui gardait ses moutons. Effrayée, elle en perdit son souffle, sa coiffe et sa mèche si blonde. (À suivre)
Pastel d'instant
Publié le 30/06/2024
Cher Léo, ton commentaire creuse un peu plus profondément notre recherche. Ce qu'il me semble exprimer, c'est cette louable volonté de créer un alliage qui soit comme le vermeil, un alliage d'argent et d'or. Tu as très bien compris où se passait la scène de ce poème : le paradis. Mais un paradis dégagé de ses chaînes. Je suis très étonné qu'à chaque poème tu ailles toujours à l'essentiel. Cela signifie pour moi que tu es un de mes meilleurs lecteurs, et je n'en ai pas beaucoup. Ton expérience poétique m'encourage à penser que je n'écris pas pour rien. Je suis certain que « les royaumes qui appartiennent à la seule bonté de celle et ceux qui les crée » sont déjà nés dans le cœur de tous ceux qui savent lire, écouter et voir. J'aime particulièrement ce poème pour son aspect paradisiaque comme tu l'as souligné, mais aussi pour cette carte, cet atout qu'il pose au milieu du jeu, jeu de construction, jeu d'écriture, jeu de lumière, jeu de rôle. La poésie depuis bien longtemps est un jeu de mots. Elle sait comment poser ses cartes sur le tapis, elle en connaît la valeur, et en respecte la préciosité. Le poète, lui, n'est que le premier violon. Merci encore Léo, tu comprends à quel point tes commentaires me touchent. Cordialement, F. Étienne. Des grappes de soleil mûrissent leur nectar Sous la lumière d'or d'un soir qui se fait tard.
Alban et Sara 10 ans après — extrait—
Publié le 30/06/2024
Merci à toi pour ta lecture et tes encouragements. À bientôt.
L'ex d'Hélène: Philippe
Publié le 30/06/2024
Merci pour ta lecture. Je suis trop peu réfléchie pour parvenir m'organiser comme ça. Les histoires abandonnées sont nombreuses parce qu'une idée plus séduisante est apparue: c'est logique de ne pas s'y retrouver car Hélène est présentée 30 ans avant quand elle semble s'entendre encore bien avec sa meilleure amie. Je vais essayer de me concentrer sur Alban et Sara en laissant tomber les autres pour le moment. À bientôt de te lire.
Bain de forêt
Publié le 30/06/2024
@unfilsdeLouis: J'ai essayé de réécrire ce texte en le nettoyant un peu.
L'ex d'Hélène: Philippe
Publié le 30/06/2024
Ce n’est pas facile d’écrire deux romans à la fois. Comment t’y prends tu ? C’est selon ton humeur ou accordes-tu un temps pour chaque projet de façon quotidienne ou hebdomadaire ? Il y a beaucoup de personnages et les événements se succèdent rapidement ce qui m’ handicapent un peu dans le suivi de ce projet, mais qu’importe, le plus important dans un premier temps c’est de coucher ses idées et de les développer. Il y aura toujours par la suite la possibilité de revenir dessus.