Ravie que les personnages te plaisent. Ils craignaient un peu de te perdre, surtout avec leur auteur qui n’est pas franchement un pro des textes longs... Un énorme bravissimo à toi aussi pour ta patience et ton indulgence :-)
Léo, tu es vraiment dans le mille. Ta note à toi-même est cruciale. Après l’Apoèticaire, un accessoiriste : indispensable pour compléter cette équipe et donner vie à nos fantasmagories. Je me demande quels objets loufoques il pourrait sortir de ton chapeau 😂
Ah, l’Apoèticaire, quelle brillante idée ! Une profession qui pourrait sauver le monde, un vers à la fois. Je suis totalement pour des prescriptions de poésie matin, midi et soir. Imagine les consultations : “Aujourd’hui, je te recommande un slam pour le petit-déjeuner, un poème libre pour le déjeuner, et un haïku pour le dîner.” La poésie a ce pouvoir magique de transformer notre perception du quotidien :))
Merci beaucoup ! C’est fascinant de penser à la façon dont notre inconscient stocke ces souvenirs de personnages marquants. Jung parlait de ces archétypes qui résonnent en nous. Le lapin d’Alice, c’est mon gros coup de cœur dans le conte :)
Totalement d’accord : Monsieur Wonka est l’incarnation parfaite. Quelle réussite ce film quand même : tu dis ‘Wonka’, et tu as déjà une musique, et des images plein la tête ! C’est fou comme il a marqué notre imagination. Qui ne rêve pas de chocolat et de bonbons après avoir vu ça ?
Eh oui, souvenirs sens et petite madeleine... Si la liste peut t’inspirer à élargir tes expériences, j’ai hâte et je suis curieuse ;-) La créativité n’a pas de limites. Merci Léo.
J’avais choisi ‘voiture’ pour son côté métonymique ; tu sais, ça évoque les petites voitures (les auto-tamponneuses) et ça fait le lien avec l’univers des manèges. Mais je me rends compte que ça peut prêter à confusion. Merci pour ta remarque, ça m’a permis de le comprendre ! Du coup, je remplace ‘voitures’ par ‘bolides’pour garder cet esprit ludique :)
Waouh, merci pour ces mots ! Ça met la barre haute pour la suite et les prochaines listes. J’aurais peut-être dû te préparer un peu et t’avertir des majuscules et des points d’exclamation à gogo. Je crois me souvenir que ce n’est pas trop ton truc ;-)
J'aime l'accentuation comme un écho de la peur. L'idée d'un recommencement. La phonème principale s'étire au rythme de la peur et en souligner la longueur, l'emprise.
On peut également relire le poème en insérant le mot peur a chaque vers ,en ajoutant parfois ''de''.
La peur alors ne nous quitte plus.
C'est d'une remarquable justesse notamment ''s'oublier pour un autre''.
;-) C'est toujours une bonne question à se poser : est-ce que ça apporte quelque chose à l’histoire ? Une histoire, n'importe laquelle, on peut la raconter en 10 lignes. Pourquoi Madame Bovary prend 150 pages ? Qu'apporte ce qui n'est pas "essentiel", ce qui "n'apporte rien à l'histoire", sinon un approfondissement des personnages, une épaisseur au récit, une familiarité entre l'auteur et le lecteur ? Mais tu as raison. Il faut se poser cette question. Toutefois, c'est seulement lors des relectures postérieures qu'on pourra voir si ce passage aura ou pas sa place dans le roman. En attendant, ici, celui-ci montre comment les circonstances arrosées d'une rencontre ont permis à un groupe de naître : "Et mes amies et moi, on n’a pas l’alcool mauvais, ça, j’le jure. On est sur la même longueur d’onde tous les cinq. Je sais pas comment j’le sais, mais j’le sais et je sais aussi qu’on est des gentils."
Merci Léo pour ton commentaire très positif. C'est toujours encourageant! C'est une vieille chanson écrite il y a plus de dix ans que j'ai retrouvé au fond d'un vieux dossier. Mais aujourd'hui, à la vue du temps qu'il fait, elle est de circonstance, en effet.
Oui il y a cette notion de performance, de résilience quoi qu'il en coûte, de devoir quelquechose. Reconnaître sa faiblesse pour être plus humain et en accord avec soi-même. Recueillir la souffrance de l'autre.
J'essaye d'être lucide et de regarder en face la situation. Une forme d'acceptation. Je crois profondément que ce médicament sera bientôt un lointain souvenir. Il faut juste trouver le moment d'arrêter et de plonger dans l'inconnu.
Vive ce genre de textes inutiles et que l’on s’y perde à tout jamais. Disparaître dans ce bouillonnement imaginaire et s’y prélasser. Merci pour cette magnifique participation qui m’a fait retrouver l’enfant enfouit en mou qui avait oublier à quel point on peut vivre toutes les vies que l’on veut à partir du moment où l’on cesse de se prendre trop au sérieux. C’était top Allegoria.
La poésie, ce dont nos sociétés manquent le plus. Pas étonnant que nous assistions à une dépression généralisée. Je crois qu’il est temps d’inventer une profession pleine de bon sens : l’ Apoèticaire ou comment prescrire de la poésie matin, midi et soir, ordonnance il va de soi, tacitement reconductible.
Tes listes m’enlèvent et m’emmènent dans bien des univers parallèles. Cette gois j’ai penser au lapin d’Alice au pays des merveilles. Tes personnages sont plus que sympathiques et ont bien de la chance de se compléter et de former une belle bande d’amis.
Que de souvenirs, d’autant plus ancrés du fait que certains s’appuient sur des sens. Cette liste donne l’envie de s’en créer de nouveaux et de ne pas tarir dé créativité pour en faire des plus beaux encore.
Ah je te jure, Antoine qui a fait cette comédie musicale a une mine d’or entre les mains. Il a fait les textes, la musique et est sur scène et jouant du piano. Il est aussi le celui qui raconte l'histoire quelques fois pour les changements de scènes. Une pépite
Quel bel hommage tu leur rend. Et ce faisant de souligner si bien comme tu leur fait, tout le travail nécessaire à nos alis artistes pour sublimer ce su’ils proposent et en faire des souvenirs inoubliables. Merci Mich.
En plein automne je vais garder en tête ta douce mélodie pour faire de la pluie de saison une musicalité digne de ta création. Avec le spleen de circonstances qui va bien et ta belle poésie qui confère au vent une mélancolique destinée, c’est un magnifique moment de lecture et d’écoute que je viens de passer. Merci Perthro.